Actualité des travaux
Clap de fin pour ces rénovations du Palais provincial qui auront duré près de un an et demi.
Le démontage de la grue marque un terme à ces travaux :
Ca sent la fin des travaux au Palais provincial. Les ouvriers ont commencé à démonter les échafaudages, les toitures provisoires et l’horloge a été remise en service.
Découvrez la vidéo de la réinstallation de l’horloge :
Le mois de juin a été significatif pour deux raisons :
La première était la remise en place du cadran de l’horloge. Celui-ci a été restauré entièrement et il a retrouvé son lustre d’antan. L’horloge, qui va permettre de redonner l’heure, sera remise en place durant le mois d’aout.
La deuxième a été la destruction de la passerelle qui reliant le Palais provincial à l’hôtel De propper. Ce dernier, va être vendu par la région. N’ayant plus de raison d’exister, le couloir vitré qui surplombait la rue du Collège a été retiré après presque 50 ans d’existence.
Les dernières parties du bâtiment central qui n’avaient pas encore été rénovées l’ont été durant le mois d’avril. D’abord l’abat-son qui permet de protéger la cloche du Palais mais qui, comme son nom l’indique, permet de renvoyer le son vers le sol. Ensuite, ce sont les demi-lunes qui ont bénéficié d’un lifting bien nécessaire.
De plus, un nouveau paratonnerre a été installé sur les toits. Celui-ci va permettre de protéger tout le bâtiment, mais également une grande partie des habitations qui se trouvent aux abords du Palais.
En ce début février, les peintres sont entrés en action puisque les corniches commencent à recevoir leur première couche de peinture. La couleur grise a été choisie à la suite de l’analyse des différentes couches qu’il y avait eues par le passé.
Les girouettes des deux ailes étaient en très mauvais état et après avoir été restaurées, elles peuvent reprendre leur place. C’est au tour de celle de l’aile de droite de réintégrer son écrin en ce mois de mars.
En ce début d’année 2022, les travaux suivent toujours leur cours et n’accusent presque pas de retard. Les châssis des lucarnes continuent d’être restaurés dans l’atelier installé dans l’aile de gauche du Palais et son également remis en peinture. Ils seront remis en place avec leurs vitres début février.
En décembre, les équipes se sont concentrées sur la rénovation de la toiture des anciennes écuries du Palais. Le bâtiment étant plus petit et en moins mauvais état que le Palais, il n’aura fallu que quelques semaines pour terminer cette partie. Les lucarnes qui avaient été construites dans les années 1960 sont supprimées dans le but de redonner aux écuries leur toit d’origine.
Début novembre, une partie de la toiture provisoire du bâtiment central est retirée et est placée sur l’aile de droite du Palais.
Les travaux sont aussi l’occasion de restaurer en profondeur le cadran et le mécanisme de l’horloge du Palais. D’ici quelques semaines, la cloche sonnera toutes les demi-heures.
En octobre, lors d’un travail de soudure sur un des épis du bâtiment central, un appel d’air a provoqué un début d’incendie. La réactivité et la lucidité de l’ensemble des équipes a permis de le circonscrire rapidement. Les dégâts ne sont heureusement pas trop conséquents et le chantier a pu continuer normalement. Le dispositif de sécurité déployé reste néanmoins impressionnant.
En septembre, les équipes ont découvert que de nombreuses poutres du sol des combles (soutenant donc les plafonds des appartements d’apparat du Palais) avaient été sérieusement rongées par des insectes. L’ensemble du bâtiment central a donc dû être évacué le temps que tout soit stabilisé et réparé car des risques d’effondrement étaient à craindre.
En août, alors que les congés du bâtiment touchent à leur fin, une équipe de spécialistes en campanile s’est rendue sur place pour analyser la cloche du Palais provincial. Celle-ci date du XVIème siècle et est donc bien plus ancienne que le Palais. Des recherches sont en cours pour retracer la vie de cet artefact avant son arrivée au Palais.
De mai à juin, les équipes d’artisans ont remis en place la couverture de toiture et commencé à réardoiser le toit du bâtiment central. Le contraste entre l’ancien et le nouveau est impressionnant. En parallèle, des charpentiers et menuisiers commencent la restauration des lucarnes dans un atelier provisoire installé dans l’aile de gauche du Palais.
Mi-Avril, soit plus d’un mois après l’installation du chantier, les travaux avancent bien et sont dans les temps. Les équipes des deux entreprises en charge du projet ont déjà enlevé l’ensemble des ardoises du bâtiment central du Palais. On peut donc découvrir la couverture de toiture, qui sera également restaurée, et à certains endroits, la charpente, vieille de presque 300 ans, se laisse admirer pour la première fois depuis plus d’une centaine d’années.
Début du chantier – Mise en place de la grue, des échafaudages et de la toiture provisoire
Depuis ce 02 mars, se dresse dans le ciel namurois une nouvelle grue, de plus de 30 mètres. Cette dernière a pris ses quartiers dans la cour d’honneur du Palais du Gouverneur de la province de Namur.
En effet, des travaux conséquents de restauration des charpentes et des toitures débutent en ce mois de mars 2021. Ceux-ci se révélaient indispensables au vu de l’état des combles et, de manière générale, pour la sécurité des passants comme des occupants et visiteurs du Palais.
Après de nombreuses années d’insistance et de persuasion auprès des différents ministres en charge du patrimoine wallon et/ou de la Régie fédérale des bâtiments, après deux années de parcours administratif, durant lesquels ont pu collaborer des agents de la Région, de l’Agence wallonne du Patrimoine, du Cabinet du Gouverneur, de la Province et d’autres horizons, les travaux vont enfin commencer.
Dans les prochains jours, on procèdera à la pose d’échafaudages ainsi que d’une toiture provisoire qui viendra recouvrir, dans une première phase, le toit du bâtiment central du Palais.
Ensuite, pour la seconde phase, dans le courant du mois de septembre 2021, cette toiture provisoire sera déplacée vers les ailes gauche et droite du bâtiment.
Bâtiment classé de près de 300 ans d’existence, le Palais provincial avait grandement besoin d’une cure de jouvence. Ces travaux, prévus jusqu’au début avril 2022, ne sont que les prémices d’une restauration plus globale qui s’inscrit quant à elle dans une démarche durable et de sauvegarde de notre histoire au travers la préservation d’un bâtiment qui contribue au rayonnement de la province de Namur mais aussi d’un lieu de démocratie.